La société A a été poursuivie pour actes de concurrence déloyale.

Il lui était reproché d’avoir détourné, par l’intermédiaire de son fondateur et dirigeant, des documents commerciaux dont la société E avait la propriété.

La condamnation de la société A est confirmée en appel.

Saisie, la Cour de Cassation censure la décision des juges d’appel.

Elle relève qu’à la date du détournement allégué, la société A n’était ni constituée ni immatriculée, de sorte que les agissements fautifs de son fondateur, devenu par la suite dirigeant, ne pouvaient engager sa responsabilité (Cass com 17 mai 2023 n°22-16031).

Seul le dirigeant devait donc être condamné à indemniser la société E.